Il manquait une fonctionnalité essentielle au site web de Tizouine. Il s’agit de la capacité à réagir aux différents articles publiés. Désormais, vous pouvez apporter vos contributions aux différents débats qui sont lancés dans cet espace de liberté.
Nous tenons à préciser que toutes les réflexions et opinions sont les bienvenues à conditions qu’elles respectent les personnes. Nous ne publierons pas les contributions à caractère raciste, avec des insultes ou qui diffament des personnes.
Nous souhaiterions des réactions constructives et positives. Il y a tant à faire et à apprendre pour être meilleurs individuellement et collectivement !
Nous ne sommes partisans d’aucun groupe ni politique ni religieux. Notre soucis premier est la préservation de notre patrimoine social et culturel.
Alors, à vos plumes …
Merci.
Comment être fort et heureux ?
Les points forts de notre culture sont l’entraide, la solidarité, la fraternité (taggmats), la vertue (n’nia), la noblesse (n’nif) et la fierté d’appartenir à une communauté ayant des valeurs fortes que les autres nous envient.
Il est urgent que chacun de nous agisse pour nous réapproprier ces valeurs essentielles pour notre existence. Leurs pertes ont occasionné bien des malheurs au sein de notre société.
Chacun doit faire en sorte d’amener les gens à réfléchir sur le sens de nos valeurs et de la vie en général. La pression morale et sociale a amené plus d’un à la dépression, au désastre et à l’irréparable. Sommes-nous devenus fous ?
Que sont devenues nos valeurs ? Pourquoi le matérialisme a-t-il autant détruit nos valeurs et notre personnalité ? Au point où le maître mot est « chacun pour soi » avec un individualisme rarement égalé dans l’histoire de notre société. Nous ne sommes plus les héritiers de Massinissa, de Jugurtha de Da LMouloud, …. Nous sommes devenus des ombres de nous-mêmes.
Les points forts de notre culture, et ce qui fait qu’elle surpasse bien d’autres, ont été l’entraide, la solidarité, la fraternité (el’khawa), la vertue (n’nia), la noblesse (n’nif), le sentiment d’appartenir à une communauté forte ayant des valeurs fortes que les autres nous envient.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il prédomine le gain facile, la cupidité, la trahison , la facilité de critiquer les autres et le « chacun pour soi ». Notre société tenait sur les bases de la solidarité et du lien social et familiale. Sans ces deux fondements, elle court à sa perte. Elle va être absorbée par un monde avide d’uniformité et de matérialisme.
Nous vivons dans un espace mondialisé sans âme. Pratiquement, tous les algériens sont « branchés » sur ce monde cupide où les seules « valeurs » sont la consommation et le malheur des autres. Les mauvaises nouvelles sur le malheur des autres, le terrorisme, etc., matraquées en permanence, vous donnent le sentiment que le monde, y compris vos voisins, est mauvais et, par le nombre de personnes que cela touche, aboutit à un climat social exécrable. Vous ne vous en rendez peut être pas compte mais ce bourrage de crâne permanent vous influence insidieusement et induit un ordre social dégradé.
Chacun de nous se doit de réfléchir et de décider sur ce qui est important pour lui, pour sa famille, pour son voisinage, pour son village, pour sa ville, pour son pays et pour le monde en général. On ne peut pas vivre par défaut. Auquel cas, vous laissez les autres décider de vos valeurs et de ce que vous devez penser. C’est ce qui arrive de toutes les façons aux accros de la parabole.
Il est temps de remettre en vigueur les vraies valeurs pour vos enfants afin qu’ils puissent vivre leur vie au lieu de celle imposée par la TV ou les médias en général. Quelqu’un qui a une personnalité kabyle forgée dans le fer ne pourra jamais être déstabilisé par ce monde chaotique.
Bâtir, bâtir, bâtir, … Qu’ont amené la frénésie de la construction et de la pierre ? Qu’a amené le toujours plus de matériel ? Sommes-nous plus heureux que nos parents ? NON. Ils n’avaient pas notre confort actuel mais ils avaient cette confiance en eux, en leur famille et en leur village. Ils avaient cette noblesse qu’on appelle le Nif.
Il est grand temps de considérer sérieusement l’héritage de nos ancêtres, nos valeurs et nos priorités. Il faudra les redécouvrir et les remettre en vigueur pour sauver notre âme et notre société de la ruine dans laquelle elle a sombré.
L’argent n’a jamais été une motivation pour l’Homme. Ça l’est pour ceux qui n’ont rien compris au monde. Ça l’est pour les cupides et ceux qui veulent s’enrichir sur le dos des autres sans rien faire. Car l’argent n’est rien d’autre qu’une valeur d’échange pour le bon travail accompli. Et pour ceux qui ne veulent pas travailler, l’argent pourrait être une motivation comme le vol pourrait l’être. L’argent est ce que l’on obtient en faisant du bon travail.
Les principales et vraies motivations dans la vie sont :
FAIRE SON DEVOIR
AIDER LES AUTRES
FAIRE UN BON TRAVAIL
On pourrait considérer comme prioritaires les choses suivantes :
LA VIE OU ETRE VIVANT
SA FAMILLE
LA FRATERNITE (TAGGMATS)
AIDER LES AUTRES
LA SOLIDARITE
L’AMOUR DE SES SEMBLABLES
L’ARGENT (en dernière position)
Alors, Comment être fort et heureux ? En appliquant dans sa vie quotidienne et continuellement nos valeurs qui sont l’entraide, la solidarité, la fraternité (tagmats), la vertue (n’nia), la noblesse (n’nif) et être fier d’appartenir à une communauté forte ayant des valeurs fortes que les autres nous envient.
(Azulak)